Centrafrique : Le transport en commun devient un véritable parcours du combattant à Bangui

La crise militaro-politique que traverse la République centrafricaine a des impacts négatifs sous plusieurs formes.

Si le gouvernement est en train de faire feu de tout bois pour rétablir la paix et la sécurité, la population est en train de subir également certaines conséquences provoquées par certaines mesures certes dans le cadre sécuritaire.

L’une de ces conséquences est le réel problème de transport en commun. En effet, le gouvernement a suspendu le service des moto-taxis depuis la dernière attaque du 13 janvier contre la capitale centrafricaine. La raison s’explique par du fait que certains conducteurs de ces motos-taxis ont été appréhendé comme des complices en transportant les éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Nul ne doute cette mesure est à sa juste valeur car le pays fait face à un état d’urgence. Et ce pour le bien sécuritaire de la population.

Mais, ces derniers jours et particulièrement ce lundi 25 janvier de l’année en cours, les Banguissois se confrontent à un véritable problème de transport pour se rendre au bureau, à l’école où dans leurs différents lieux d’activité quotidienne.

Une situation qui poussent ces derniers à réclamer au gouvernement l’assouplissement de ces mesures en essayant de trouver une manière de donner la chance aux conducteurs des moto-taxis, les permettant de reprendre leur service tout en mettant en place une autre forme de mesure de contrôle, fixer un timing de travail bien limité par exemple de 7h à 16.

Alors entre l’état d’urgence exigeant un couvre-feu de 5h à18h et une réelle difficulté de transport en commun, la dernière décision revient au gouvernement de trancher.

Images : Arrêt de taxis et bus du croisement de lycée Gobongo

Brice Le-doux Saramalet

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